Résumé
La détection des créateurs innovants et la détermination de l’aide qu’on peut leur apporter personnellement ou aux projets susceptibles de participer à la création d’entreprises, à fort potentiel de développement et de croissance, continuent à poser les mêmes questions (Zucchella et al., 2021). Même en sachant depuis un certain temps que si de la qualité de l’entrepreneur dépend largement le succès ou l’échec de l’entreprise, le meilleur des créateurs ne peut conduire son entreprise au succès s’il ne peut mobiliser un ensemble de ressources : information, logistique, argent, conseils, technologies, etc. (Albert et al., 1994, Shepherd, 2004, Shane, 2005, Mary George et al., 2016). Ceci place les systèmes d’accompagnement à la première loge du processus de création d’entreprises (Ramoglou et al., 2020).
L’accompagnement, dans son sens le plus large, passe par des transferts, des échanges, des appropriations, des apprentissages (Bergman et al., 2022, Van der Zwan et al., 2016). En tout état de cause, il ne s’agit nullement d’apporter des solutions toutes faites, mais d’une mutuelle compréhension afin que l’entrepreneur puisse formuler correctement le problème qui le préoccupe et afin que les accompagnateurs puissent trouver avec lui les solutions Ad Hoc (Bornad et al., 2019). C’est ainsi qu’il est nécessaire de mettre à profit la période d’accompagnement pour proposer à l’entrepreneur des situations d’apprentissage construites à partir de sa propre expérience et autour de son projet, ceci, pour l’aider à comprendre que ce qui est essentiel porte moins sur le contenu d’une formation et sur sa qualité, mais plus sur le développement d’une capacité d’apprentissage (Gaddefors et Anderson, 2017, Theodoraki et al, 2015).
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